De mieux en mieux !

Voilà ce qu’on peut contempler depuis lundi 13 décembre sur une bâtisse du centre de Léognan située entre le Primeur et le Pressing. Vous avez bien lu, à Léognan, en plein centre.
L’église à proximité, datée de l’époque romane, est un monument historique depuis le 19e siècle et le secteur est classé.
Une caméra est installée sur le rond-point à une vingtaine de mètres des lieux.
Toutefois et selon toute vraisemblance, on peut faire tout ce qui nous passe par la tête dans ce secteur sans être dérangé ni qu’aucune intervention ne soit déclenchée.
En effet, dégrader un bâtiment est un acte délictuel. Tracer des inscriptions, des dessins et des signes  sur des façades, des véhicules, du mobilier urbain sans autorisation est sanctionné  de 3 750€ d’amende et d’une peine de travail d’intérêt général, à minima. Ce n’est pas anodin.

« Manque d’effectifs ! »  nous serine-t’on à l’envie !

Plus qu’un constat, c’est un mantra, dès qu’il est question de sécurité.

Et ce n’est pas faute de mettre en garde les élus chargés de la tranquillité et de la sécurité de notre jolie commune.
Mais ce n’est pas une priorité.

Pas encore assez « craignosse » (sic), c’est l’expression qui est utilisée quand nous suggérons de renforcer la police de proximité.
Peut-être attend-on d’être débordés mais il sera alors trop tard.
Invoquer le soi-disant désengagement de l’Etat et que la sécurité est du ressort de la Gendarmerie ne peut rien résoudre.
Deux policiers municipaux pour dix mille habitants où la délinquance et les incivilités sont en hausse et alors qu’ils devraient être au moins le double, ce n’est pas un manque de moyens.

C’est au mieux un manque de courage, au pire un aveuglement politique qui va finir par nous coûter cher.

Marie Viguier, Catherine Joubert, Carole Ourmières, Jean-Marc Guinot, Johann Arroseres