Après Conseil

Les règles démocratiques ? Que pour certains !

Lors du conseil du 5 octobre 2023, en fin de séance, un incident s’est produit au sujet d’une délibération portant sur le réaménagement d’un carrefour à la sortie de Léognan en direction de Saucats.

A cette occasion, nous avons manifesté de fortes réserves concernant une partie de cette délibération : l’aménagement d’un rond-point à 500 mètres de celui du centre-ville.
Fin de séance que Monsieur le Maire s’est empressé de clôturer-bien lui en a pris- avant qu’un de nos collègues EELV malavisé, ne s’adonne à un de ses sports favoris : le sermon après les débats.
En effet, celui-ci a tenté de relancer le débat en nous apostrophant, nous demandant de nous justifier sur le maintien de notre position, insinuant que nous n’avions pas compris ce qui nous avait été expliqué.
D’une part, nous sommes un rien étonnés qu’un élu qui siège depuis tant d’années dans nos instances locales en méconnaisse le fonctionnement.
Petit rappel :
Primo, quand le maire clôt un débat pour passer au vote, la discussion est terminée, il n’y a plus à revenir dessus.
Secundo, quand un conseiller vote, quel que soit ce vote, il n’est pas tenu de le justifier ; nous avons pris la peine d’avancer nos arguments pendant les débats, contrairement à notre collègue.

Manquerait-il à ce point d’à-propos qu’il soit incapable de discuter en respectant les règles démocratiques qui président dans nos assemblées?
D’autre part, nous n’avons pas de leçon à recevoir d’un représentant d’un parti qui exige instamment la rééducation de tous nos concitoyens à la sobriété des mobilités alors que certains édiles de ce parti se déplacent en berline avec chauffeur.

Nous n’avons pas de leçon à recevoir non plus d’un élu qui érige la création d’embouteillages comme stratégie de régulation de l’usage de la voie publique, au mépris de la dégradation de la qualité de l’air.
Ce genre d’incohérence n’est pas le seul exemple.
Moins d’émissions de CO²  tout en mettant à l’arrêt les centrales nucléaires et rétablissant les centrales à énergie fossile ; plus d’agriculture biologique, tout en réduisant les surfaces agricoles au profit de l’artificialisation des sols.
Des solutions réalistes ? Non !

Effrayer nos concitoyens pour qu’ils finissent par leur confier les commandes et surveiller et punir, bref renforcer le contrôle de l’État sur les activités individuelles et restreindre les libertés, ah ça oui !

Marie Viguier, Catherine Joubert, Carole Ourmières, Jean-Marc Guinot, Johann Arroseres

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