POURQUOI CHANGER ?

 

A plusieurs reprises au printemps dernier, la mairie de Léognan a fait le buzz dans la presse par son soutien à une association de quartier en étant vent debout contre l’installation d’une antenne relais 5G.

L’objectif n’était pas d’interdire cette antenne pour ses méfaits sur la santé, mais parce qu’elle allait altérer le paysage et défigurer Léognan.

Mais que penser de l’entretien des routes, des trottoirs et des caniveaux ? Cela ne gène donc personne que rien de bouge, que rien ne soit entretenu ? La propreté et la beauté de Léognan n’intéresse personne ?

Que vont retenir les visiteurs de Léognan ? Une antenne relais à l’entrée de l’agglomération qui va aider des professionnels ou des étudiants à mieux travailler avec Internet, ou bien des routes déplorables voire dangereuses, des quartiers sales, des poubelles rarement vidées, des trottoirs impraticables par endroit ?

Nous croyons fortement que c’est bien la seconde hypothèse qui est d’abord retenue. C’est bien la vision que nous avons malheureusement de notre commune.

Comment par exemple sous le couvert d’un « fauchage tardif » privilégier la préservation des insectes et autres animaux au détriment de la visibilité et surtout de la sécurité des automobilistes, cyclistes et piétons ?

Rappelons que nous sommes en zone rurale et que les bords de routes ne sont pas les endroits privilégiés par la faune locale.

Puisque la Municipalité ne le fait pas et que personne ne les y force, pourquoi les habitants propriétaires tailleraient leurs haies et entretiendraient leurs trottoirs ?

Comment expliquer que les travaux de réfection du chemin de Gazin soient au point mort en août ? La municipalité va nous répondre que c’est la CCM qui dirige. Son président n’est-il pas d’abord un élu de Léognan ?

 

Pourquoi changer puisque cela semble convenir aux habitants de continuer de voir Léognan se dégrader.

 

En cette fin d’été nous vous souhaitons une excellente rentrée malgré des conditions sanitaires encore difficiles

 

Marie Viguier, Catherine Joubert, Carole Ourmières, Jean-Marc Guinot, Johann Arroseres